Le coeur de quartier au XIXe siècle (source : de Condate à Rennes) |
Les débats sur la place de la gare
Où fallait-il construire la gare de Rennes ? Violaine raconte « les débats au conseil municipal vers le milieu du XIXe siècle, drôles à lire a posteriori. » Les édiles et les conseillers de l'époque voulaient la mettre au bout de l'avenue Dupont-des-Loges, sur un site appelé « port de Viarmes »...
D'abord parce qu'ils vivaient en majorité dans cette zone. Le nord de Rennes, rive droite, était bien plus tendance et surtout moins insalubre que les quartiers sud de la ville. Ensuite car à cette époque, il n'était pas évident que le chemin de fer allait se prolonger vers Brest ! « Ils misaient tout sur le fluvial. C'était l'avenir ! » Ces espaces, entre l'actuel boulevard Laënnec et la rue Saint-Hélier, étaient appelés à devenir une zone industrielel de premier plan. D'où son nom de « Petite Californie », pour rappeler la ruée vers l'or...
Pendant la présentation historique des Archives de Rennes |
Les pauvres envahissent le nord
Au début du XXe siècle, le nord de la Vilaine était (déjà) le cœur bourgeois de la ville. Entre les deux guerres, le nord-est de Rennes se développe, le sud étant bloqué par la voir ferrée. Les imprimeries Oberthür emploient plus de 1000 ouvriers et une population ouvrière s'installe dans le quartier Jeanne d'Arc. Jean Janvier, maire de Rennes, et l'architecte Emmanuel Leray construisent alors des équipements à destination de ces couches populaires. D'où la présence de nombreux équipements dédiés à l'enseignement (lycées, école d'institutrice – futur IEP, école de médecine, cité étudiante...) et au sport (vélodrome, piscine Saint-Georges...)
CR
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